Depuis les independances, il semble que le Burkina cherche sans succes les moyens d'assurer son decollage economique. On a presque tout essaye: changement des presidents, des ministres, assassinats des opposants, etouffement des voix contraires, multiples refontes de pluisieurs et differentes politiques,... pratiquement tout. Les dirigeants ont tout agi comme s'ils pouvaient sauve les Burkinabe sans les Burkinabe. Le peuple burkinabe a sa partition a joue dans le processus. Les dirigeants sont le maitre d'orchestre et le peuple l'orchestre. Si le concerto est mal joue, c'est a cause de l'une ou l'autre des raisons: a) le maitre d'orchestre dirige mal, b) les musiciens jouent mal, c) les musiciens jouent bien mais les instruments sont mal accordes ou defectueux, d) d'une maniere ou d'une autre, tout va bien mais l'orchestre ne voit pas le maitre d'orchestre. Ce dernier semble bien improbable. Mais dans le context de la gouvernance, elle prend se comprend. Les dirigeants peuvent avoir tellement descendu bas ou vole tellement haut que le peuple leur perd de vue. C'est ce que nous appelons "pourri" pour l'un et "detache de la realite" pour l'autre. L'objet de cet article n'est pas de situer les responsabilites (pour cela, vous aurez une idee en lisant ce bulletin) mais plutot de repondre a l'eternelle question: Comment avancons-nous en tant que nation?
La reponse? En se revant grand, en se donnant des objectifs ambitieux. C'est pas le moment de jouer les rabats-joie en enrobant le defaitisme dans des phrases du genre "soyons realistes". C'est precisement ce genre de mentalite qui constituent la limitation. (J'aime bien le message sur le profil MSN de Mahamadi KABORE, un ami cher a moi qui reflechit actuellement sur le concept de la Matrix appliquee au processus de developpement, qui dit ceci: The sky is the limit). Et il y a deux raisons pour lesquelles nos objectifs doivent etre aussi ambitieux que notre imagination nous le permet.
Rever grand, se donner des ojectifs tres ambitieux permet d'obtenir des resultats epoustoufflants en temps record. Et cela s'explique bien par la loi des rendements decroissants, plus connue sous la forme d'une courbe dite en S.En regardant ces differentes courbes, on s'appercoit vite que se fixer l'objectif d'atteindre le point D plutot que le point B (apres la meme periode de temps T) nous permet d'atteindre le niveau de performance du point B apres un temps t nettement plus petit que T. Dans le meme temps, se fixer pour objectif d'atteindre le point C au lieu du point B ne permet pas vraiment d'operer des avancees notoires. Appliquee a la problematique du developpement, nous voulons atteindre le meme niveau de developpement que le Maroc dans 10 ans, nous aurons interet a nous fixer l'objectif d'atteindre celui de Taiwan dans le meme temps. Quand nous seront au niveau du Maroc, nous viserons Taiwan en se fixant l'objectif d'atteindre celui de la France par exemple. Ceci dit, there is no free lunch (No contribution, no drink): L'effort fourni est fortement et positivement correle a l'objectif. Le pouvoir de la visualisation doit etre utilise pour non seulement pour reveiller le Hercule en nous mais surtout pour le motiver a s'attaquer a ses travaux.
Rever grand, se donner des ojectifs tres ambitieux permet d'ameliorer le niveau de performance de toutes les franges de la population. Cet argument trouve ses fondements dans la loi normale ou gaussienne plus connue sous la forme d'une courbe dite en cloche. Elle est uniquement definie par deux parametres: la moyenne et la variance de la population. Pour deplacer la courbe, il suffit juste de jouer sur la moyenne (la variance ne change pas tant que nous restons toujours dans la meme population). Ainsi, quelque soit le facteur, le secteur,... que nous voulons ameliorer, il suffit d'augmenter la moyenne (Comment? Une fois de plus, le pouvoir de la visualisation doit etre appelle). En augmentant la moyenne, la courbe glisse laterallement la courbe vers la droite. Prenons l'exemple de l'education. Si l'on veut elever le niveau d'education, il faut elever la moyenne de passage a 12. On observera une progression des anciennes moyennes de deux points. Cette methode n'a de limite que celle imposee par la precedente loi (Loi des Rendements Decroissants), pour dire que les moyennes ne peuvent pas indefinement etre elevees.Ici aussi, le principe du there is no free lunch s'applique.Ces deux lois ne sont ni exclusives ni exhaustives. Elles peuvent etre couplees ou implementee en solo suivant les domaines ou elles s'appliquent le mieux. Elles sont plus des lois biometriques que d'economie de developpement. Cependant elles permettent de battir des strategies dont les resultats sont epoustoufflants. Appliquez-les dans votre vie de tous les jours et vous verrez a quel point elle changera.
Articles
C'est très enrichissant.
RépondreSupprimerMais Il y a quelque chose qui me chiffonne:
Si on s'en tient à cette loi des rendements décroissants, on tendrait vers une certaine uniformisation des niveaux de développement dans le monde. Vu que les croissances sont plus fortes dans les pays en développement. Et que cette croissance est moins forte voir nulle ou même négatifs lorsqu'on atteint un certain niveau.
Est-ce vraiment ça la tendance sur le terrain? Cela irait un peu à l'encontre de la loi des 20/80. A mon avis la loi des rendements est décroissante par palier. A partir d'un certains seuil, il peut exister une découverte ou une application ("killer application") qui peut relancer la croissance des rendements. Et tant que cette nouvelle méthode de production sera dominante elle va évoluer selon une loi des rendements décroissants, jusqu'à atteindre la saturation (rendement nulle)de cette méthode de production , tant qu'une nouvelle découverte ne prend pas le relais. Ceci expliquerait pourquoi les nivaux de développement sont loin de se niveler, certaines adoptent des innovations bien avant d'autres. Ainsi ils ne se trouvent que très momentanément (ou même jamais) sur la partie à faible rendement. Ils repartent perpétuellement sur des méthodes innovantes s'assurant un rendement toujours suffisant. C'est surtout ca le secret d'une longue période de croissance et donc la route du développement.
Quant à la loi normale, Elle est effectivement définie par son écart type et sa moyenne. L’analyse qui a été menée concernant la moyenne est très riche d’enseignement. Quant à la variance on est d’accord qu’elle est intrinsèque à la population et au territoire qui est étudiée. Cependant elle est définie à un moment donné et peut être différente à un autre instant. Et ce facteur à un impact beaucoup plus important qu’on pourrait le croire.
Agir sur la moyenne revient à augmenter le niveau global (accroissement des richesses): Ceci est plus difficile que d’agir sur la variance. L’action sur la variance est une simple opération de répartition des ressources. C’est par l’action sur la variance que l’on espère déséquilibré (ou équilibré) le système afin de l’amener à se stabiliser à un état final (courbe de Gauss) qui présentera une moyenne (richesse moyenne) plus élevée. La question qui me semble intéressante c’est ceci : Quelle est la bonne valeur de la variance ? Autrement dit faut t’il que 10% de la population possède 80% ? faut’ il que 2% du territoire concentre 70% de la richesse nationale ? Faut-il que les proportions soient plus équilibrées ? Je pense que c’est ça l’exercice de base de l’allocation des ressources.
Pour ma part je pense qu’il faut passer par des cycles de déséquilibres assez long (ceci permet d’allouer les ressources aux plus efficaces « sélection naturelle, avantages comparatifs, … ») intercalés par des cycles de recherche d’équilibre distribution des fruits de la croissance (pour éviter la déchirure de la société), péréquation géographique (altruisme et unité nationale oblige) grace aux ressources générée par le premier cycle. Mais il ne faut surtout pas que cette étape dure (Ca permet de rattraper quelques canards boiteux mais pas d’encourager les médiocres ou décourager les best performers).
Ce n’est qu’une simple analyse d’une personne pas très experte du domaine. Et j’espère que ça contribue à enrichir l’analyse. Merci d’avoir pris le temps de le lire.
Commentaire fait par Armand BAMA.
Comme toute loi elles sont relatives et il faut savoir les appliquer à bon escient et trouver une solution de rechange (un PLAN B) au cas où elles commencent à foisonner!
RépondreSupprimerMoi ,au lieu de loi j'opterais pour des maximes afin de pénétrer dans la MATRIX de l'individu qui est le génome de la société,car c'est là qu'il faudra agir.Comme Descartes,par dénombrement divisions ce grand problème "le développement" que nous avons en en millions de morceaux et nous retomberons sur "l'individu".
Eh oui,moi je n'est rien à foutre de l'État, du pouvoir,qu'ils me garantissent la paix je leur donnerai le paradis!
Au lieu d'être centripète,je centrifuge et je me dis que si j'arrive à me construire un esprit de "winner" je réussirais,de même que toi, de même que lui, de même qu'eux ,de même qu'elles,de même que tout le monde!
Soyons mégalomane et avançons avec dans l'esprit ces maximes:
"La défaite n'empiétera jamais sur moi si ma volonté de réussir prend vigoureusement le dessus"
"Tant que je persisterai,je gagnerai"
"Chaque jour est une éternité et j'y poserai un acte positif différent d'hier et de demain"
Nous devons avoir "un idéal éternel,un objectif quinquennal,des buts annuels,des tâches mensuelles et un comportement journalier"
Œuvrer à chaque instant pour cela et bannir toute acte qui y va à l'encontre!
J'ai foi dans un avenir proche d'un BURKINA meilleur,du BURKINA où l'IDH sera élevé,là où on renversera le classement mondial!et nul ne pourra m'enlever cet idéal:même pas le DIABLE encore moins des soi-disant dirigeants avec leur bataillons qui leur singent!
FAISONS DU BURKINA LE PLUS BEAU PAYS EN COMMENÇANT PAR FAIRE DE NOUS MÊME LE PLUS BEL ÊTRE!
EH BEUH OUI COMMENÇONS PAR CHANGER LE GÉNOME DE LA SOCIÉTÉ ET CELLE CI SUIVRA!
LNDUBF
Great!!!Now is about French
RépondreSupprimerJe ne par pa france...
RépondreSupprimerEnglish please,,,,,
RépondreSupprimer